La Nouvelle Octobre 2009
Volume 13, no 4
Table des matières
  - Depuis notre dernier numéro …
 
  - Aurevoir et bienvenue
 
  - Message du Président
 
  - Le cadre législatif du Conseil
 
  - Audiences
 
  - SNIUMP : Mise à jour
 
  - Engagements de conformité volontaire
 
  - Nouveaux médicaments lancés sur le marché canadien depuis la publication du numéro de juillet 2009 de La Nouvelle
 
  - Rapport sur un nouveau médicament breveté – Pradax – maintenant vendu sous le nom Pradaxa
 
  - Sommaire de la réunion du Conseil – 17 septembre 2009
 
  - À l’agenda
 
Principales activités du Conseil
17 septembre : 
Réunion du Conseil pour discuter du suivi et de l’évaluation   des nouvelles Lignes directrices sur les prix excessifs qui entreront en   vigueur le 1er janvier 2010.
17 septembre : 
Conférence téléphonique trimestrielle du GCMUH.
23 septembre :
Conférence téléphonique trimestrielle du comité directeur du SNIUMP.
5 octobre : 
Le Président du Conseil a approuvé l’engagement de conformité   volontaire soumis par Baxter Corporation pour son médicament breveté   Brevibloc. Vous trouverez à la page 4 de plus amples renseignements sur   cet engagement. Le document est affiché dans notre site Web sous « Réglementation; Engagements de conformité volontaire ».
5-7 octobre :
  Audience sur le fond dans l’affaire du médicament Nicoderm. Le Panel   d’audience a demandé aux parties de lui soumettre par écrit leurs   conclusions finales d’ici à la fin du mois de novembre.
13-14 octobre : 
Audience du Conseil dans l’affaire de ratiopharm. Les parties   doivent soumettre leur réponse et réplique d’ici le10 novembre 2009,   selon l’horaire établi.
16 octobre : 
  Le Président du Conseil a approuvé l’engagement de conformité volontaire   soumis par Schering-Plough Canada Inc. pour son médicament breveté   Andriol 40 mg/gélule. Vous trouverez à la page 4 de plus amples   renseignements sur cet engagement. Le document est affiché dans notre   site Web sous « Réglementation; Engagements de conformité volontaire ».
21 octobre : 
  Le Conseil a accepté l’engagement de conformité volontaire dans   l’affaire de Amgen Canada Inc. et de son médicament Neulasta et rendu   une ordonnance pour clore l’audience engagée en mars 2009 avec   l’émission d’un Avis d’audience. Vous trouverez à la page 3 des   renseignements sur cet engagement. Les deux documents sont affichés dans   notre site Web sous « Réglementation; Audiences; Neulasta » et sous « Engagements de conformité volontaire ».
27-28 octobre :
  La Cour fédérale du Canada a entendu la requête en révision judiciaire   de la décision du Conseil dans l’affaire de Teva Neuroscience et de son   médicament Copaxone. La Cour fédérale n’a pas encore rendu sa décision.
28 octobre : 
Barbara Ouellet a participé à une discussion en table ronde   organisée par l’ambassade du Danemark. La discussion a porté sur les   systèmes de santé danois et canadien.
28-29 octobre : 
Le personnel du Conseil a tenu deux sessions d’information   auprès des brevetés, à Montréal et à Toronto, pour discuter avec eux de   l’entrée en vigueur prochaine des Lignes directrices révisées du Conseil   sur les prix excessifs. Les Lignes directrices révisées sont affichées   dans notre site Web sous « Loi, Règlement et Lignes directrices; Compendium des politiques, des Lignes directrices et des procédures, juin 2009 »
Vous trouverez les textes de nos discours et de nos présentations dans notre site Web sous « Publications; Discours ».
 
À Marielle Racicot qui a joint la direction des Services généraux au cours du dernier trimestre.
Salutations à Nelson Millar qui a quitté le CEPMB en août dernier pour poursuivre sa carrière à Santé Canada.
Le   Conseil se prépare à l’entrée en vigueur, le 1er janvier prochain, de   ses nouvelles Lignes directrices sur les prix excessifs et mettra alors   un point final au long processus de consultation mené auprès de ses   intervenants.
Le Conseil a entrepris l’examen de ses Lignes directrices en 2005   dans l’intention de s’assurer que ses Lignes directrices étaient encore   pertinentes et qu’elles tenaient bien compte de l’environnement   pharmaceutique en pleine évolution. Les Lignes directrices révisées   sauront donner encore plus de transparence et de prévisibilité à notre   processus d’examen du prix. Afin de s’assurer que les Lignes directrices   demeurent pertinentes, le personnel du Conseil fera un suivi et   l’évaluation de l’application et de l’incidence qu’auront les Lignes   directrices révisées sur les prix excessifs.
Afin d’aider les brevetés à se préparer à l’application des nouvelles   Lignes directrices, le personnel du Conseil a tenu le 28 octobre   dernier une séance d’information à Montréal et une autre à Toronto le 29   octobre. Le personnel du Conseil se tient à la disposition des brevetés   et des intervenants qui souhaiteraient obtenir son aide concernant tout   aspect des Lignes directrices.
Je profite de l’occasion pour remercier à nouveau tous ceux et celles   qui ont participé de près ou de loin à notre vaste processus de   révision des Lignes directrices. Vos points de vue et vos commentaires   nous ont été extrêmement précieux.
Le Conseil tire son autorité de la Loi sur les brevets (Loi), dans sa version de 1993 et plus particulièrement des articles 79 à 103.
La Loi et le Règlement sur les médicaments brevetés établissent le mandat du Conseil, les obligations des brevetés en   matière de présentation de rapports ainsi que les facteurs dont le   Conseil doit tenir compte dans ses examens du prix des médicaments   brevetés.
En vertu de l’article 96 de la Loi, le Conseil peut, sous réserve de   l’approbation du gouverneur en conseil, établir des règles régissant les   pratiques et les procédures à suivre dans l’exercice de ses activités.   Le paragraphe 96(2) investit le Conseil du pouvoir optionnel d’établir   des règles sur des questions comme, par exemple, le nombre requis de   jours de préavis pour le dépôt d’une requête, le nombre d’exemplaires   des pièces à déposer et autres. Quoiqu’elles ne soient pas encore   adoptées officiellement, chaque panel d’audience applique d’une façon   implicite des règles de procédure pour assurer le bon déroulement de   l’audience. Le Conseil veille également à ce que les audiences   respectent les principes de justice naturelle.
Le paragraphe 96(4) de la Loi prévoit que le Conseil peut formuler   des directives sur toute question relevant de sa compétence. Ces lignes   directrices ne sont pas soumises à l’approbation du gouverneur en   conseil. De plus, le paragraphe 96(5) prévoit que, avant de formuler des   directives, le Conseil doit consulter le ministre, les ministres   provinciaux responsables de la santé et les représentants des groupes de   consommateurs et de l’industrie pharmaceutique. Comme en témoignent les   dernières années, le Conseil a amplement consulté ses intervenants dans   le cours du processus de révision de ses Lignes directrices sur les   prix excessifs. La date d’entrée en vigueur de la version révisée de ces   Lignes directrices a été fixée au 1er janvier 2010.
Vous trouverez dans notre site Web sous « Loi et Règlement » La Loi sur les brevets,   le Règlement sur les médicaments brevetés, les Règles proposées   régissant les pratiques et les procédures aux fins des audiences ainsi   que les Lignes directrices sur les prix excessifs (Compendium des   politiques, des Lignes directrices et des procédures).
Dans l’exercice de son mandat de réglementation, le   CEPMB doit veiller à ce que les prix auxquels les brevetés vendent leurs   produits médicamenteux brevetés au Canada ne soient pas excessifs. Si   le prix d’un produit médicamenteux n’est pas conforme aux Lignes   directrices, le Conseil peut tenir une audience publique et rendre, s’il   y a lieu, une ordonnance qui oblige le breveté à réduire le prix de son   produit médicamenteux et à rembourser la partie excessive des recettes   qu’il a tirées de la vente de son produit à un prix excessif. Le breveté   peut interjeter appel de la décision du Conseil auprès de la Cour   fédérale du Canada.
 
Amgen Canada Inc. et le médicament Neulasta
Le 21 octobre 2009, le Conseil a rendu une ordonnance par laquelle il   confirmait l’acceptation de l’engagement de conformité volontaire   soumis par le breveté pour le médicament Neulasta et mettait fin aux   procédures engagées le 16 mars 2009 avec l’émission d’un Avis   d’audience.
L’Avis d’audience se fondait sur les allégations du personnel du   Conseil selon lesquelles Amgen Canada Inc. a vendu au Canada son   médicament Neulasta à des prix supérieurs aux prix autorisés en vertu   des Lignes directrices du Conseil sur les prix excessifs. Le 13 octobre   2009, Amgen Canada et le personnel du Conseil ont conjointement soumis   au panel d’audience un engagement de conformité volontaire visant à   régler l’affaire du prix du médicament Neulasta.
L’engagement prévoit que Amgen Canada réduira le prix de vente de son   médicament Neulasta au prix maximum calculé pour 2009 et qu’il   remboursera au gouvernement du Canada la somme de 6 730 120,32 $   correspondant à la valeur des recettes excessives encaissées entre la   date de lancement du médicament Neulasta sur le marché canadien et le 30   juin 2009. Amgen s’est également engagé à rembourser les recettes   tirées de la vente de son médicament à un prix supérieur au prix maximum   de 2009 durant la période allant du 1er juillet au 31 décembre 2009.
Amgen veillera désormais à ce que le prix de son médicament Neulesta   se main - tienne dans les limites autorisées par les Lignes directrices   du Conseil sur les prix excessifs tant que son médicament sera assujetti   à la compétence du Conseil.
L’ordonnance du Conseil étant un document public, elle est affichée   dans notre site Web tout comme la présentation conjointe des parties   dans l’affaire et le document d’engagement de conformité volontaire   (sous « Réglementation; Audiences; Neulasta » ainsi que sous « Engagements de conformité volontaire ».
Neulasta est une nouvelle substance active   (pegfilgrastim) indiquée pour la réduction de la fréquence des   infections se manifestant par une neutropénie fébrile chez les patients   atteints d’un cancer et traités par chimiothérapie myélossuppresseur.
 
ratiopharm Inc. et le prix de son médicament ratio-Salbutamol HFA
Les 8, 9 et 10 juillet 2009, le Panel d’audience a entendu les   parties sur les requêtes du personnel du Conseil. Dans ses requêtes, le   personnel du Conseil demande la citation de GlaxoSmithKline Inc. comme   partie à l’audience sur le fond et l’émission d’une ordonnance   d’inspection et de production à ratiopharm.
Le 14 août 2009, le Panel a fait délivrer un subpoena à GSK   l’enjoignant de lui soumettre l’information demandée par le personnel du   Conseil et a émis une ordonnance d’inspection et de production.
Une conférence préparatoire dans cette affaire se tiendra le 2   novembre 2009 et l’audience sur le fond doit commencer le 25 janvier   2010.
Le ratio-Salbutamol HFA est indiqué pour l’atténuation   des malaises respiratoires causés par des spasmes et par le   rétrécissement du diamètre des bronches.
 
ratiopharm Inc.
Le Panel d’audience dans l’affaire de ratiopharm Inc. a entendu les   parties les 13 et 14 octobre 2009. Au moment de clore l’audience, le   Panel a demandé au personnel du Conseil de lui soumettre par écrit son   argumentation finale et l’intimé, sa contre-argumentation, d’ici le 10   novembre 2009, selon l’horaire établi.
Le Système national d’information sur l’utilisation des   médicaments prescrits (SNIUMP) est une initiative de recherche menée   conjointement par le CEPMB et l’Institut canadien d’information sur la   santé (ICIS). Le SNIUMP fournit des analyses critiques sur les prix des   médicaments, sur l’utilisation qui en est faite et sur leurs tendances   pour aider les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux   participants (seul le Québec ne participe pas au SNIUMP) dans leurs   décisions en ce qui concerne le régime d’assurance médicaments.
 
Le Comité directeur du SNIUMP se réuniera le 3 novembre à Ottawa,   soit le lendemain de la réunion du Groupe consultatif sur les données du   SNIUMP de l’Institut canadien d’information sur la santé, et la veille   de celle de la Collaboration en recherche sur les politiques   pharmaceutiques. Ce dernier organisme est un réseau de chercheurs du   milieu universitaire qui est financé par les Instituts canadiens de   recherche sur la santé.
Un engagement de conformité volontaire est un document   écrit par lequel le breveté s’engage à porter le prix de son médicament   breveté dans les limites autorisées par les Lignes directrices du   Conseil sur les prix excessifs. En vertu de la Politique de conformité   et d’application, les brevetés sont invités à soumettre au Conseil un   engagement de conformité volontaire lorsque, après enquête, le personnel   du Conseil arrive à la conclusion que le prix au Canada du médicament   semble plus élevé que ne le permettent les Lignes directrices. Le   breveté peut soumettre un engagement de conformité même si un Avis   d’audience a déjà été émis.
 
Brevibloc, Baxter Corporation
Le 5 octobre 2009, le Président du Conseil a accepté l’engagement de   conformité volontaire que lui a soumis Baxter Corporation pour son   médicament breveté Brevibloc.
En vertu de son engagement, Baxter remboursera à ses clients les   recettes excessives totalisant 212 440,76 $ qu’il avait tirées de la   vente de son médicament entre le 1er janvier 2007 et le 30 juin 2009.
Baxter devra maintenir le prix de son médicament Brevibloc dans les   limites autorisées par les Lignes directrices et ce, tant que le   médicament sera assujetti à la compétence du CEPMB.
Le Brevibloc (chlorhydrate d’esmolo) est indiqué pour la   gestion péri-opératoire de la tachycardie et de l’hypertension chez les   patients pour lesquels on craint un déficit d’oxygène du myocarde et   qui, de l’avis de leur médecin, sont clairement à risque d’ischémie   myocardique d’origine hémodynamique. Il est également indiqué pour le   contrôle rapide de la fréquence ventriculaire des patients ayant une   fibrillation auriculaire ou un flutter auriculaire dans des situations   graves lorsque l’utilisation d’un agent à action rapide est souhaitable.
 
Andriol, Schering-Plough Canada Inc.
Le 16 octobre 2009, le Président du Conseil a accepté l’engagement de   conformité volontaire que lui a soumis Schering-Plough Canada Inc. pour   son médicament breveté Andriol 40 mg/gélule.
Selon cet engagement, Schering-Plough doit rembourser des revenus   excessifs de 3 392 652,63 $. Schering-Plough, entre autres, versera la   somme de 348 605,86 $ au gouvernement du Canada pour rembourser les   recettes excessives qu’il a tirées de la vente de son produit entre le   1er novembre et le 31 décembre 2004. Schering-Plough devra également   consentir à tous ses clients une remise de 21,25 % sur le prix maximum   non excessif de son médicament calculé pour 2009 et fournir des preuves   au personnel du Conseil que cette remise est appliquée à tous les   clients, conformément aux modalités de l’engagement.
Schering-Plough devra maintenir les prix de son médicament Andriol   dans les limites autorisées par les Lignes directrices, et ce, tant que   son médicament sera assujetti à la compétence du CEPMB.
Andriol (testostérone undecanoate) est indiqué comme   thérapie de remplacement chez les hommes souffrant de problèmes de santé   associés à des symptômes de déficience ou d’absence de testostérone   endogène : pour la gestion de l’hypogonadisme primaire congénital ou   acquis et de l’hypogonadisme hypogonadotropique, pour développer et   conserver les caractéristiques sexuelles secondaires chez les hommes   ayant une déficience en testostérone, stimuler la puberté clairement   tardive de garçons soigneusement sélectionnés dont le retard n’est pas   secondaire à un trouble pathologique. Andriol est utilisé comme thérapie   de remplacement dans les cas d’impuissance ou pour traiter les   symptômes climatères des hommes lorsque les problèmes de santé sont   causés par une déficience androgène mesurée ou documentée.
 
Seize   nouveaux DIN pour usage humain (représentant 11 médicaments) avaient   été inscrits sur la liste des médicaments brevetés ayant fait l’objet   d’un rapport au CEPMB au cours de la période du 30 juillet au 30   septembre 2009. Six de ces nouveaux médicaments (9 DIN) sont de   nouvelles substances actives.
Le tableau qui suit présente les nouvelles substances actives ayant   fait l’objet d’un rapport au CEPMB au cours de la période de juillet à   septembre 2009.
  
    
      | Nom de marque | 
      Nom générique | 
      Breveté  | 
      Indication | 
    
    
      | Alrex – 2 mg/mL | 
      étabonate de lotéprednol | 
      Bauch and Lomb Canada Inc. | 
      Conjonctivite allergique | 
    
    
      | Cimzia – 200 mg/mL | 
      certolizumab pegol | 
      UCB Canada Inc. | 
      polyarthrite rhumatoïde | 
    
    
      | Lotemax – 5 mg/mL | 
      étabonate de lotéprednol | 
      Bauch and Lomb Canada Inc. | 
      Inflammation suite à une chirurgie de la cataracte | 
    
    
      | Somatuline Autogel – 60 mg/seringue, 90 mg/seringue | 
      acétate de lanréotide | 
      Tercica Inc. | 
      Facteur anti-promoteur | 
    
    
      | Sprycel – 20 mg/comprimé, 50 mg/comprimé, 70 mg/comprimé | 
      dasatinib | 
      Bristol-Myers Squibb Canada Inc. | 
      Leucémie | 
    
    
      | Xeomin – 100 unités/fiole | 
      neurotoxine de clostridium botulinum de type A | 
      Merz Pharma Canada Ltd. | 
      Myorelaxant | 
    
  
Les nouveaux produits médicamenteux brevetés deviennent   assujettis à la compétence du CEPMB s’ils sont à la fois brevetés et   vendus au Canada. Lorsqu’un produit médicamenteux est vendu sur le   marché canadien alors que le brevet est en instance (soit après la date à   laquelle le brevet a été porté à l’examen du public avant l’attribution   du brevet), l’examen de son prix par le CEPMB sera rétroactif à la date   de la première vente au Canada.
 
Au titre de son initiative de transparence, le CEPMB   publie les résultats de ses examens des prix des nouveaux médicaments   brevetés. Ces examens sont effectués par le personnel du Conseil en   application des Lignes directrices sur les prix excessifs (Lignes   directrices) et ce, pour toutes les nouvelles substances actives lancées   sur le marché canadien après le 1er janvier 2002.
 
Nom de marque : Pradax – maintenant vendu sous le nom Pradaxa
Nom générique : (dabigatran-etexilate)
DIN : 02312433 (gélule de 75 mg)
  02312441 (gélule de 110 mg)
Breveté : Boehringer Ingelheim Canada Ltée.
Indication – selon la monographie du produit :   Prévention de la formation de caillots de sang dans une veine suite à   une chirurgie orthopédique majeure élective (arthroplastie de la hanche   ou du genou).
Date du premier brevet lié au médicament : 3 octobre 2006
Date de l’Avis de conformité : 10 juin 2008
Date de la première vente : 3 juillet 2008
Classification ATC : B01AE07
  Sang et organes sanguinoformateurs; Anticoagulants; Anticoagulants; Inhibiteurs directs de la thrombine
Application des Lignes directrices
Sommaire
Les prix de lancement au Canada du médicament Pradax ont été jugés   conformes aux Lignes directrices, considérant que le coût d’une thérapie   au Pradax ne dépasse pas les coûts d’autres thérapies utilisant les   médicaments pris en compte dans la comparaison du prix selon la   catégorie thérapeutique. Ces prix se situent également dans la limite   établie par la médiane des prix auxquels le médicament était vendu dans   les pays de comparaison nommés dans le Règlement sur les médicaments brevetés (le Règlement).
Examen scientifique
Le Groupe consultatif sur les médicaments pour usage humain (GCMUH) a   recommandé de classer le médicament Pradax, une nouvelle substance   active, dans la troisième catégorie des nouveaux médicaments   (médicaments qui apportent tout au plus des bienfaits modestes ou   minimes par rapport aux médicaments utilisés aux fins de la   comparaison).
Les Lignes directrices prévoient que le prix d'un médicament de la 3e   catégorie ne peut être plus élevé que les prix des autres médicaments   utilisés pour traiter la même maladie ou condition. Les médicaments de   comparaison sont habituellement choisis parmi les médicaments existants   appartenant au même niveau de la Classification Anatomique Thérapeutique   Chimique (ATC) que le médicament sous examen, soit dans le présent cas   le 4e niveau, qui sont cliniquement équivalents pour traiter l’indication approuvée. Vous trouverez dans le Compendium des Lignes directrices, des politiques et des procédures du CEPMB une description plus complète des Lignes directrices et des   politiques concernant la comparaison selon la catégorie thérapeutique.
À défaut d’identifier des médicaments équivalents appartenant tout comme le Pradax au 4e   niveau de la Classification ATC, le GCMUH a recommandé de comparer le   médicament Pradax à des médicaments d’un autre niveau. Le GCMUH a donc   recommandé comme médicaments de comparaison le fondaparinux et les   héparines de faible poids moléculaire (dalteparine, enoxaparine,   nadroparine et tinzaparine). Ces agents ont la même indication que le   Pradax. Par contre, l’acénocoumarol, la warfarine, l’acide   acétylsalicylique, la warfarine mélangée à l’héparine non fractionnée   n’ont pas été jugés comparables au Pradax du fait que, selon les   directives publiées et les résultats des essais cliniques randomisés,   ils ne sont pas aussi efficaces que le Pradax et exigent des tests en   laboratoire et un suivi clinique plus rigoureux.
Selon les Lignes directrices, la posologie recommandée pour la   comparaison ne doit pas être plus grande que la posologie maximale   habituellement recommandée. Les posologies recommandées pour le   médicament Pradax et pour les médicaments utilisés pour la comparaison   sont celles mentionnées dans les monographies des médicaments et dans   les rapports d'études cliniques.
Examen du prix
Aux termes des Lignes directrices, le prix de lancement d’un nouveau médicament de la 3e   catégorie est considéré excessif s’il dépasse les prix de tous les   médicaments utilisés pour la comparaison selon la catégorie   thérapeutique ou, encore, les prix pratiqués dans les sept pays de   comparaison nommés dans le Règlement.
Comme l’illustre le tableau qui suit, le prix de lancement du   comprimé de 110 mg du médicament Pradax a été jugé conforme aux Lignes   directrices puisque le coût d’un traitement à l’aide de ce médicament   n'est pas plus élevé que les coûts des traitements utilisant les   médicaments de comparaison.
Période de lancement (juillet à décembre 2008)
  
    
      | Nom de marque (Nom générique) | 
      Concentration | 
      Régime posologique (30 jours)  | 
      Prix/unité | 
      Coût/traitement (30 jours) | 
    
    
      | Pradax (dabigatran etexilate) | 
      110 mg/gélule | 
      60 gélules | 
      3,9250 $1 | 
      235,5000 $ | 
    
    
      | Arixtra (fondaparinux) | 
      2,5 mg/0,5mL | 
      15 mL | 
      30,1522 $2 | 
      452,2830 $ | 
    
    
      | Fragmin (daltéparine) | 
      10 000 antiXa IU/mL | 
      15 mL | 
      15,6000 $2 | 
      234,0000 $ | 
    
    
      | Fragmin (daltéparine) | 
      25 000 antiXa IU/mL | 
      6 mL | 
      39,0000 $2 | 
      234,0000 $ | 
    
    
      | Fragmin (daltéparine) | 
      5 000 antiXa IU/mL | 
      6 mL | 
      49,1400 $2 | 
      294,8400 $ | 
    
    
      | Fraxiparine (nadroparin) | 
      5 700 antiXa IU/0,6mL | 
      18 mL | 
      15,1000 $3 | 
      271,8000 $ | 
    
    
      | Innohep (tinzaparin) | 
      20 000 antiXa IU/mL | 
      5,25 mL | 
      32,0000 $2 | 
      168,0000 $ | 
    
    
      | Lovenox (énoxaparine) | 
      100 mg/mL | 
      36 mL | 
      20,5000 $2 | 
      738,0000 $ | 
    
    
      | Lovenox (énoxaparine) | 
      30 mg/0,3 mL | 
      36 mL | 
      20,6333 $2 | 
      742,7988 $ | 
    
  
Sources :
  1 Comme le prévoit le Règlement sur les médicaments brevetés, prix disponibles au grand public
  2 Formulaire des médicaments de l'Ontario, Juin 2008
3 Association québécoise des pharmaciens propriétaires, 2008
En raison de ses multiples dosages, la gélule de 75 mg du médicament   Pradax a été soumise au test de la relation raisonnable et son prix de   lancement a été jugé conforme aux Lignes directrices.
En 2008, le médicament Pradax était vendu dans deux des sept pays de   comparaison nommés dans le Règlement, à savoir en Suède et au Royaume   Uni. Comme l’exigent les Lignes directrices, les prix au Canada du   médicament Pradax ne dépassent pas la moyenne des prix pratiqués dans   ces deux pays.
Le CEPMB publie les rapports sommaires de ses examens de   prix afin de rendre son processus d’examen du prix encore plus   transparent. Les médicaments de comparaison et les régimes posologiques   mentionnés dans les rapports sommaires ont été choisis par le GCMUH pour   aider le CEPMB à bien exercer son mandat de réglementation. Dans   l’exercice de ce mandat, le CEPMB doit veiller à ce que les médicaments   brevetés ne soient pas vendus au Canada à des prix excessifs et, à cette   fin, fait l’examen des prix des produits médicamenteux.
        
        Le CEPMB se réserve le droit d’exclure tout médicament de sa   liste de produits médicamenteux se prêtant à la comparaison selon la   catégorie thérapeutique s’il a des motifs de croire que le produit   médicamenteux est vendu au Canada à un prix excessif.
        
        Dans ses rapports sommaires, le CEPMB fait aussi référence   aux prix accessibles au public des produits médicamenteux de comparaison   lorsque ceux-ci ne dépassent pas de plus de 10 % le prix maximum jugé   non excessif. Ces prix ne sont publiés qu’à des fins d’information et ne   sont pas considérés pour autant conformes aux Lignes directrices.
        
        L’information présentée dans les rapports sommaires du CEPMB   ne doit pas être utilisée à d’autres fins que celles mentionnées ni   être interprétée comme une acceptation, une recommandation ou une   approbation de tout produit médicamenteux. Enfin, elle ne doit pas être   utilisée au même titre que les conseils d’un professionnel de la santé   qualifié.
 
Le   Conseil a tenu une réunion le 17 septembre 2009 et y a discuté du suivi   de la mise en oeuvre des Lignes directrices révisées sur les prix   excessifs qui entreront en vigueur le 1er janvier 2010, et de   l’évaluation de leur incidence. 
Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez   communiquer avec la directrice, Secrétariat/Communications par téléphone   au 1-877-861-2350 ou au 613-954-8299 ou par courrier électronique à   l’adresse sylvie.dupont@pmprb-cepmb.gc.ca. 
        
        Vous pouvez consulter le sommaire des procès-verbaux des rencontres du Conseil dans le site Web à la section « Le CEPMB ».
 
Novembre
2 novembre : Conférence préparatoire à l’audience dans l’affaire ratiopharm Inc. et le médicament ratio-Salbutamol HFA, Ottawa
2-4 novembre : 7e assemblée annuelle au Canada de la Drug Information Association (DIA) : Time to Act, Ottawa
3 novembre : Réunion du Comité directeur du SNIUMP, Ottawa
3-4 novembre : IRSC sur la recherche en politique pharmaceutique, Ottawa
4-5 novembre : 8e édition du Annual Market Access Summit, Toronto
10-11 novembre : Market Access Canada for Pharma, Toronto
12 novembre : Le CEPMB rencontre le sous-comité de   Rx&D sur le CEPMB pour discuter des nouvelles Lignes directrices du   Conseil sur les prix excessifs
19 novembre : Réunion du GCMUH
24 novembre : Présentation à Bristol-Myers Squibb du   processus d’examen des prix du CEPMB et des nouvelles Lignes   directrices sur les prix excessifs, Montréal 
24-25 novembre : Brogan Advanced Seminars, Montréal et Toronto
Décembre
1 décembre : La Cour fédérale d’appel entend l’appel interjeté dans l’affaire Celgene Corporation
4 décembre : Réunion du Conseil
2010 – Janvier
25-28 janvier : Audience dans l’affaire ratiopharm Inc. et le médicament ratio-Salbutamol HFA, Ottawa
Mars
23-26 mars : Pharma Pricing & Market Access Outlook 2010, Londres, Royaume Uni
Questions et commentaires
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