La Nouvelle Juillet 2006
Volume 10, No 3 
Table des matières
  - Un nouveau président et une nouvelle vice-présidente
 
  - Depuis notre dernier numéro...
 
  - Semaine nationale de la fonction publique 2006
 
  - Aurevoir et bienvenue
 
  - Message du Président
 
  - Avis d'audience publiés depuis la parution de la livraison d'avril 2006 de La Nouvelle
 
  - Engagements de conformité volontaire :
 
  - Suivi des prix des médicaments non brevetés distribués sous ordonnance et rapport sur les tendances observées
 
  - Modifications proposées au Règlement sur les médicaments brevetés, 1994 – Publication dans la Partie II de la Gazette du Canada
 
  - DIN existants vendus par d'autres brevetés : pratiques du personnel du Conseil
 
  - ERBITUX, Bristol-Myers Squibb Canada Inc.
 
  - Compétence du CEPMB : Quand un brevet est-il lié à un médicament ?
 
  - Consultations publiques sur les Lignes directrices sur les prix excessifs
 
  - SNIUMP - Mise à jour
 
  - Tendances des dépenses nationales de santé (ICIS)
 
  - Rapport de l'OCDE sur les dépenses en médicaments
 
  - Liste des nouveaux médicaments lancés sur le marché canadien depuis la publication de notre numéro d'avril 2006
 
  - Rapport sur un nouveau médicament breveté - Tarceva
 
  - Réunion des 17-18 mai 2006 du Conseil d'examen du prix des médicaments brevetés
 
  - Questions et commentaires
 
  - À l'agenda
 
Nominations au Conseil
Le ministre de la Santé a récemment nommé le Dr Brien G. Benoit à la   présidence du Conseil. Il a également nommé Mme Mary Catherine Lindberg à   la vice-présidence.
Le Dr Benoit a été nommé membre du Conseil en mai 2005 et   vice-président en octobre 2005. Le poste de président étant sans   titulaire, il exerçait également les fonctions de la présidence du   Conseil.
Mme Mary Catherine Lindberg, qui est actuellement   directrice exécutive du Conseil des hôpitaux universitaires de   l'Ontario, était auparavant sous-ministre adjointe au ministère de la   Santé de l'Ontario.
Vous trouverez les notes biographiques des différents membres du Conseil sur notre site Web sous la rubrique « Le CEPMB; Membres du Conseil ».
Voici les principales activités qui ont retenu l'attention du CEPMB depuis la fin d'avril 2006.
  - 24-26 avril : Première séance de l'audience publique dans l'affaire Shire BioChem Inc. et son médicament Adderall XR.
    
   
  - 27-28 avril : Ria Mykoo, avocate-conseil, a participé à Toronto à la   conférence « Fundamentals of Administrative Law & Practice, An In-Depth, Practical Guide for Lawyers, Arbitrators and Tribunal Members », tenue à Toronto.
    
   
  - 4 mai : Sylvie Dupont, Secrétaire du Conseil, a fait une   présentation sur le rôle du CEPMB dans le cadre de la Conférence sur la   pharmacothérapie tenue au Centre de santé de l'université McGill de   Montréal.
    
   
  - 8 mai : Publication de l'Avis d'audience dans l'affaire de Teva Neuroscience G.P.-S.E.N.C. et de son médicament Copaxone.
    
   
  - 11-12 mai : Catherine Lombardo, gestionnaire à la direction de la   Conformité, a assisté à la réunion du Comité consultatif sur les   produits pharmaceutiques tenue à Ottawa.
    
   
  - 16 mai : Brigitte Joly, agente de conformité, a donné une   présentation sur le rôle du Conseil à la Conférence sur les tendances   pharmaceutiques 2006, tenue à Montréal.
    
   
  - 18 mai : Andrew MacDonald, économiste principal, a fait une   présentation sur le rôle du Conseil à la Conférence sur les tendances   pharmaceutiques 2006, tenue à Mississauga.
    
   
  - 17-18 mai : Réunion trimestrielle du Conseil. Vous trouverez à la page 15 un sommaire du procès-verbal de cette réunion.
    
   
  - 19 mai : Le Conseil a tenu à Ottawa une conférence préparatoire dans   l'affaire de 3M Canada et du prix de son médicament Airomir. L'audience   sur le fond aura lieu du 16 au 19 octobre 2006. Vous trouverez de plus   amples renseignements sur les audiences du Conseil sur notre site Web   sous la rubrique « Mandat de réglementation, Audiences ».
    
   
  - 31 mai : Le CEPMB a présenté au ministre de la Santé son rapport annuel pour l'année 2005.
    
   
  - 2 juin : Barbara Ouellet et Paul De Civita ont présenté aux cadres   supérieurs de Santé Canada les points saillants du rapport annuel du   CEPMB pour 2005.
    
   
  - 6 juin : Barbara Ouellet a assisté à Ottawa à la comparution du   ministre de la Santé devant le Comité permanent de la Santé réuni pour   discuter du budget principal des dépenses.
    
   
  - 7-9 juin : Le Conseil a tenu à Ottawa la première séance d'une   audience publique dans l'affaire Janssen-Ortho Inc. concernant le prix   de son médicament Risperdal Consta. L'audience a été reprise les 27 et   28 juin et reprendra à nouveau le 28 septembre prochain. Pour de plus   amples renseignements, consultez notre site Web sous la rubrique « Mandat de réglementation; Audiences; Risperdal Consta ».
    
   
  - 11-13 juin : Barbara Ouellet et Ria Mykoo ont assisté à Ottawa à la   22e conférence annuelle du Conseil des tribunaux administratifs   canadiens qui avait pour thème Un tribunal administratif intégré : du concept à la réalité. Sylvie Dupont y a animé l'atlier Préparation de l'instance.
    
   
  - 21 juin : Dépôt au Parlement du Rapport annuel du CEPMB pour l'exercice 2005.
    
   
  - 22-23 juin : Réunion du Comité directeur du SNIUMP. Publication du   rapport « Sommaire des tendances des prix des produits pharmaceutiques   ».
    
   
  - 26-27 juin : Greg McComb, économiste principal, a assisté à Toronto à l'atelier Improving Drug
    Accessibility in Canada.
    
   
  - 4 juillet : Publication du premier rapport trimestriel « Prix   des médicaments non brevetés distribués sous ordonnance : Tendances des   prix pratiqués au Canada et dans les pays de comparaison ».
    
   
Semaine nationale de la fonction publique 2006
La Semaine nationale de la fonction publique, qui souligne l'apport   des fonctionnaires fédéraux des quatre coins du pays, a eu lieu du 12 au   16 juin 2006. Elle avait pour thème « Nos gens, notre diversité, notre avenir! ».
Pour rendre hommage à ses dévoués employés, le CEPMB les a reçus le 15 juin à un déjeuner.
  - Bienvenue à Murray Suchorab qui a récemment joint le groupe de l'informatique.
    
   
  - Robert Sauvé, directeur depuis 1997 des Services généraux, a   pris sa retraite après 32 années de carrière dans la fonction publique   fédérale. Merci Robert pour ta contribution au CEPMB et heureuse   retraite!
    
   
  - Bonne chance à Richard McAteer qui a nous a quittés pour relever de nouveaux défis à Santé Canada. 
 

  Félicitations Robert!
Rapport annuel du CEPMB pour l'année 2005

Dr. Brien G. Benoit, Président du CEPMB
Le 21 juin dernier, le ministre de la Santé, l'honorable Tony Clement, a déposé au Parlement notre rapport annuel 2005.
Le rapport présente une analyse détaillée de différents sujets,   nommément : les tendances des prix et des ventes de tous les médicaments   au Canada, incluant des comparaisons avec les prix pratiqués dans   d'autres pays, la conformité des brevetés aux Lignes directrices sur les   prix excessifs, les activités d'application, les dépenses des brevetés   en R-D au Canada et différentes études. En 2005, la valeur des ventes de   tous les médicaments au Canada a totalisé 16,1 milliards de dollars, ce   qui représente une hausse de 1,3 % par rapport à 2004. Cette hausse est   la plus faible hausse des quinze dernières années.
Les prix pratiqués par les fabricants de médicaments brevetés,   mesurés au moyen de l'Indice des prix des médicaments brevetés (IPMB),   ont par contre enregistré une augmentation moyenne de 0,8 % en 2005. Le   ratio des prix pratiqués au Canada par rapport à la médiane des prix   pratiqués dans les pays de comparaison était cette année encore sous la   parité. Les prix des différents médicaments brevetés pratiqués au Canada   représentaient environ 92 % de la médiane des prix pratiqués dans les   pays de comparaison.
Toujours en 2005, 66 nouveaux médicaments brevetés ont fait l'objet   d'un rapport au CEPMB dont 16 étaient de nouvelles substances actives.   Le nombre total de médicaments brevetés assujettis à l'examen du prix du   CEPMB est ainsi passé à 1 109 en 2005. Les activités d'application ont   également été en croissance avec huit engagements de conformité   volontaire. Le Conseil a également clos son audience dans l'affaire de   LEO Pharma et le prix de son médicament Dovobet. Enfin, le Conseil a   déjà émis cinq Avis d'audience en 2006.
Les brevetés ont déclaré en 2005 des dépenses de R-D totalisant 1,23   milliard de dollars. Les ratios des dépenses de R-D par rapport aux   recettes tirées des ventes ont légèrement augmenté par rapport à 2004   passant à 8,7 % pour l'ensemble des brevetés et à 8,8 % pour les   brevetés membres de Rx&D. Les brevetés ont déclaré des dépenses de   215,1 millions de dollars dans la recherche fondamentale. Même si ce   montant représente 18,2 % des dépenses courantes de R-D, la proportion   des dépenses dans ce type de recherche a reculé de 3 % par rapport à   2004.
Les consultations sur les changements proposés au Règlement sur les médicaments brevetés, 1994 ont été engagées dans un effort pour simplifier le processus d'examen   du prix des médicaments et d'en accroître l'efficience. Les   modifications proposées au Règlement ont été publiées le 31 décembre 2005 dans la partie I de la Gazette du Canada.   Le Conseil s'est aussi penché sur la question des augmentations des   prix des médicaments brevetés. Dans le cadre de cet examen, les   intervenants ont soulevé des questions plus pressantes dont, entre   autres, l'examen des prix de lancement des médicaments brevetés qui font   actuellement l'objet de plus amples consultations.
En novembre 2005, le CEPMB a été chargé par le ministre de Santé   Canada de faire un suivi des prix des médicaments non brevetés   distribués sous ordonnance et de faire rapport des tendances observées.   Le premier rapport d'une série de rapports trimestriels a été rendu   public le 4 juillet dernier. Ce rapport est intitulé Tendances des prix pratiqués au Canada et dans les pays de comparaison.   Le CEPMB a également publié au cours des dix-huit derniers mois quatre   rapports au titre du Système national d'information sur les médicaments   prescrits (SNIUMP) dont le tout dernier, rendu public en juin, porte   l'intitulé Sommaire des tendances des prix des produits pharmaceutiques   1997-1998 à 2003-2004.
Enfin, le CEPMB continue d'exercer son mandat avec le même souci   d'efficacité, de transparence et de protection des intérêts des   consommateurs canadiens qui l'a toujours animé.
Brien G. Benoit, M.D.
  Président du CEPMB
Copaxone1, Teva Neuroscience G.P.-S.E.N.C.
Le 8 mai 2006, le vice-président du Conseil a publié un Avis   d'audience dans l'affaire de Teva Neuroscience G.P.-S.E.N.C. (« Teva »)   et le prix de son médicament Copaxone. Une conférence préparatoire aura   lieu le 20 septembre 2006.
L'objet de cette audience est d'établir si, en vertu des articles 83 et 85 de la Loi sur les brevets,   Teva vend ou a vendu le médicament Copaxone sur tout marché canadien à   un prix que le Conseil juge excessif et, le cas échéant, de déterminer   l'ordonnance qu'il y a lieu de rendre.
Concerta2, Janssen-Ortho Inc.
Le 21 juillet, le président du Conseil a publié un Avis d'audience   dans l'affaire de Janssen-Ortho Inc. (« Janssen-Ortho ») et le prix de   son médicament Concerta. Une conférence préparatoire aura lieu le 15   septembre 2006.
L'objet de cette audience est d'établir si, en vertu des articles 83 et 85 de la Loi sur les brevets,   Janssen-Ortho vend ou a vendu le médicament Concerta sur tout marché   canadien à un prix que le Conseil juge excessif et, le cas échéant, de   déterminer l'ordonnance qu'il y a lieu de rendre.
Pour toute demande d'information, communiquez avec la Secrétaire du Conseil :
        Sylvie Dupont
          Secrétaire du Conseil d'examen du prix des médicaments brevetés
          Centre Standard Life, 333, avenue Laurier ouest, Bureau 1400
          Ottawa (Ontario) K1P 1C1
        Interurbains sans frais : 1 877 861-2350
          Téléphone : (613) 954-8299
          Télécopieur : (613) 952-7626
          Courriel : sdupont@pmprb-cepmb.gc.ca 
 
  - Le Copaxone est indiqué pour réduire la   fréquence des poussées chez les patients ambulatoires atteints de   sclérose en plaques évoluant par poussée de type récurrence/rémittente.
 
  - Le Concerta est indiqué pour le traitement des troubles d'hyperactivité avec déficit de l'attention (THADA). 
 
NuvaRingMD 1, Organon Canada Ltd.
Le 20 juin 2006, le vice-président du Conseil a accepté l'engagement   de conformité volontaire que lui a soumis Organon Canada Ltd. (« Organon   ») pour son médicament NuvaRing.
Organon s'est engagé à porter le prix de transaction moyen du   NuvaRing au niveau ou sous le niveau du prix maximum non excessif (MNE)   de 2006 établi à 13,6791 $ et au plus tard le 31 juillet 2006 à faire   parvenir au personnel du Conseil des preuves qu'il a appliqué cette   réduction.4
En guise de remboursement des recettes excessives tirées entre le 17   janvier et le 30 juin 2005 de la vente de son médicament à un prix   excessif, Organon remettra la somme de 115 584,93 $ au gouvernement du   Canada au plus tard le 31 juillet 2006. Organon réduira de plus le prix   de son médicament Remeron RD 15 mg, 30 mg et 45 mg dans la mesure   requise pour rembourser les recettes excessives tirées de la vente du   NuvaRing à des prix excessifs entre le 1er juillet 2005 et le 30 juin   2006. Dans l'éventualité où les recettes excessives n'auraient pas été   totalement remboursées, Organon remettra au plus tard le 30 janvier 2007   au gouvernement du Canada la somme non remboursée, laquelle sera   calculée par le personnel du Conseil.
Organon veillera à maintenir le prix de son médicament NuvaRing dans   les limites autorisées par les Lignes directrices et ce, jusqu' à ce que   le brevet arrive à échéance, soit jusqu'en 2018.
Eloxatin2, sanofi-aventis Canada Inc.
Le 14 juillet 2006, le président du Conseil a accepté l'engagement de   conformité volontaire que lui a soumis sanofi-aventis Canada Inc. («   Sanofi- Aventis ») pour son médicament Eloxatin.
En vertu de cet engagement, Sanofi-Aventis a reconnu que, au moment   du lancement de son médicament sur le marché canadien, les prix MNE des   comprimés de 50 mg et de 100 mg de son médicament étaient respectivement   de 430,9208 $ et de 922,6750 $ et que, pour 2006, ils sont   respectivement de 490,5901 $ et de 1 030,0175 $. En lieu d'une réduction   du prix de la fiole de 50 mg et pour éviter une distorsion de la   relation entre le prix de la fiole de 50 mg et le prix de la fiole de   100 mg, Sanofi-Aventis maintiendra à 1 000 $ le prix de la fiole de 100   mg tant et aussi longtemps que le prix MNE de la fiole de 50 mg du   médicament Eloxatin n'aura pas atteint 500 $.
Pour rembourser les recettes excessives tirées de la vente de son   médicament à un prix excessif, Sanofi-Aventis remettra la somme de 1 767   078,84 $ aux hôpitaux, centres anticancéreux et organismes de lutte   contre le cancer qui ont acheté son médicament à des prix excessifs. Le   montant des remises sera établi au prorata des achats du médicament   Eloxatin effectués aux quatre coins du pays jusqu'en date du 31 mars   2006. Sanofi-Aventis informera ses clients ayant droit à la remise que   celle-ci leur est faite en vertu d'un engagement de conformité   volontaire et les invitera à prendre connaissance de son libellé sur le   site Web du CEPMB. Il transmettra également au personnel du CEPMB copie   de toute correspondance liée à l'engagement.
Enfin, Sanofi-Aventis veillera à ce que le prix du médicament   Eloxatin au Canada demeure conforme aux Lignes directrices jusqu'en juin   2019.
Hextend3, Hospira Healthcare Corporation
Le 14 juillet 2006, le président du Conseil a accepté l'engagement de   conformité volontaire que lui a soumis Hospira Healthcare Corporation   (« Hospira ») pour son médicament Hextend.
Au titre de cet engagement, Hospira reconnaît que le prix MNE d'un   millilitre (mL) du médicament Hextend est 0,0858 $ pour 2004 et 2005.   Hospira veillera à ce que le prix de transaction moyen de son médicament   pour 2006 se situe dans les limites du prix MNE. Ainsi, si le prix du   médicament Hextend aux États-Unis exprimé dans la monnaie du pays ne   change pas ou augmente, le prix MNE sera le moindre prix entre le prix   rajusté pour tenir comtpe de l'IPC et 0,0858 $ le mL. Par contre, si le   prix du médicament Hextend aux États-Unis exprimé dans la monnaie du   pays diminue, une comparaison des prix internationaux utilisant le   nouveau prix pratiqué aux États-Unis sera effectuée pour établir un   nouveau prix MNE.
Hospira versera au gouvernement du Canada un paiement de 8 823,60 $   en guise de remboursement des recettes excessives tirées entre le 15   mars et le 31 décembre 2004 de la vente de son médicament à un prix   excessif.
Hospira veillera à ce que le prix du médicament Hextend au Canada   demeure conforme aux Lignes directrices, tant et aussi longtemps que le   prix du médicament sera assujetti à la compétence du CEPMB.
  - Le médicament NuvaRing,   un concept nouveau en matière de contraception, est un anneau vaginal   souple, doux et transparent qui libère progressivement son ingrédient   actif. 
 
  - L'Eloxatin est indiqué   pour traiter les patients souffrant d'un cancer métastatique du colon ou   du rectum qui a resurgi ou qui a progressé durant la thérapie de   première ligne en association avec le bolus 5-FU/LV et l'irinotécan ou   dans les six mois suivant celle-ci.
 
  - Le médicament Hextend est indiqué pour le traitement de l'hypovolémie lorsque le volume plasmatique doit être augmenté.
 
  - Les engagements de conformité volontaire sont des documents publics et sont affichés sur notre site Web sous la rubrique « Mandat de réglementation, Engagements de conformité volontaire ». 
 
Le   4 juillet 2006, le CEPMB a rendu public un premier rapport sur les prix   des médicaments non brevetés distribués sous ordonnance préparé au   titre de la Stratégie nationale sur les produits pharmaceutiques. Ce   rapport porte l'intitulé « Tendances des prix des médicaments pratiqués   au Canada et dans les pays de comparaison ». En septembre 2004, les   premiers ministres du pays réunis en conférence se sont engagés à   élaborer et à mettre en œuvre la Stratégie nationale sur les produits   pharmaceutiques dans un effort concerté pour mieux relever les défis que   les coûts des médicaments posent au régime canadien de soins de santé.   La Stratégie cherche à atteindre la parité internationale des prix des   médicaments non brevetés.
Le premier rapport de cette série de rapports trimestriels que le   CEPMB produira dans le cadre de cette fonction donne un aperçu des   tendances des prix et des ventes des médicaments d'ordonnance, des   résultats des comparaisons de prix internationaux et des variations de   prix importantes. Le rapport s'intéresse exclusivement aux prix auxquels   les fabricants et les grossistes vendent aux pharmacies les médicaments   non brevetés distribués sous ordonnance. Autrement dit, les tendances   font référence aux prix que paient les pharmacies aux fabricants et aux   grossistes et non aux prix que paient les consommateurs et les régimes   d'assurance-médicaments.
Les prix des médicaments au Canada ont été comparés aux prix des   mêmes médicaments pratiqués dans onze pays convertis à l'aide des taux   de change du marché et des parités des pouvoirs d'achat. La liste des   pays de comparaison (l'Australie, la Finlande, la France, l'Allemagne,   l'Italie, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, l'Espagne, la Suisse, le   Royaume Uni et les États-Unis) a été établie par les gouvernements   F-P-T. Les données sont présentées par segment de marché, par pays et   par groupe thérapeutique principal. Les segments du marché couverts dans   l'étude sont les médicaments génériques et non brevetés distribués sous   ordonnance. Cette étude présente également des données sur les   médicaments brevetés distribués sous ordonnance offrant ainsi une vue   d'ensemble des tendances des prix des médicaments distribués sous   ordonnance.
Le CEPMB a fait preuve de transparence aux diverses étapes de son   processus d'analyse. Il a notamment donné aux représentants du secteur   pharmaceutique et aux intervenants la possibilité de formuler leurs   commentaires concernant la table des matières et la méthodologie de   l'étude. De plus, l'ébauche du rapport ainsi que les méthodologies   suivies ont été soumises à l'examen d'un comité d'experts constitué par   le CEPMB.
Le deuxième rapport de cette nouvelle série de rapports trimestriels   devrait être publié au cours de l'automne 2006. Il fournira de plus   amples renseignements sur les tendances des prix des médicaments   pratiqués au Canada et dans d'autres pays, et plus particulièrement aux   niveaux de la structure du marché et de la concurrence sur les marchés   des médicaments distribués sous ordonnance.
Le   processus de modification du Règlement sur les médicaments brevetés,   1994 suit son cours depuis la publication des modifications proposées   dans la partie I de la Gazette du Canada le 31 décembre 2005.   En effet, depuis cette date, le CEPMB a reçu les commentaires des   intervenants, rencontré les représentants de Rx&D, l'association des   sociétés de recherche pharmaceutique du Canada, et proposé d'autres   révisions à la lumière des commentaires reçus.
La version révisée des modifications au Règlement, incluant le résumé   de l'étude d'impact de la réglementation (RÉIR), a été récemment   soumise à l'approbation du ministre de la Santé. Lorsque le ministre   aura donné son aval, le document sera soumis à l'approbation finale du   Comité du Cabinet du Conseil du Trésor pour sa publication dans la   Partie II de la Gazette du Canada. Le règlement révisé entrera en   vigueur le jour de son enregistrement.
Le paragraphe 9.5 du chapitre 1 des Lignes directrices du CEPMB sur les prix excessifs (Lignes directrices) portant l'intitulé « Produits médicamenteux   existants vendus par un autre breveté » prévoit ce qui suit : «   Lorsqu'un produit médicamenteux est vendu au Canada par d'autres   personnes que le premier titulaire du brevet visant le médicament, les   Lignes directrices du CEPMB continuent de s'appliquer aux DIN vendus par   ces personnes au même titre qu'elles s'appliquaient pour le premier   breveté. Par exemple, si un breveté cesse de vendre un produit   médicamenteux breveté et cède ses droits de commercialisation à un autre   breveté, le nouveau DIN sera considéré comme la continuation du DIN   original aux fins de l'application des Lignes directrices. »
Le personnel du Conseil a depuis toujours interprété et appliqué   cette disposition des Lignes directrices de manière à assujettir le   titulaire subséquent d'un brevet lié à un DIN au prix maximal non   excessif (MNE) qui limite le prix que pouvait pratiquer le premier   titulaire du brevet lié au DIN. Ainsi, le personnel du Conseil a   systématiquement considéré cette situation comme une « seconde   attribution d'un DIN existant ». Par conséquent, aux fins du rajustement   du prix pour tenir compte de l'Indice des prix à la consommation (IPC),   lorsque le prix de transaction moyen (PTM) pratiqué par le deuxième   breveté est moins élevé que le prix MNE du premier breveté, le personnel   du Conseil considère comme prix de référence le PTM que pratique le   deuxième breveté la première année qu'il devient titulaire du brevet.
Cette application des Lignes directrices repose sur le principe que   le prix du DIN vendu par le breveté subséquent ne peut être plus élevé   que le prix MNE autorisé avant que le DIN passe à un autre breveté.   Ainsi, le prix de référence pour le nouveau titulaire du brevet lié au   DIN correspondra au plus bas prix entre le prix MNE du premier breveté   et le prix de transaction moyen du nouveau breveté. Dans un tel   contexte, les Lignes directrices sont appliquées de la façon suivante :   lorsque le prix de référence est établi de cette manière pour le nouveau   breveté, la méthodologie de rajustement du prix tenant compte de l'IPC   est appliquée même s'il s'agit de la première année de vente du   médicament. On présume alors que le nouveau breveté n'a pas accès à   l'information du premier breveté concernant le prix de transaction   moyen.
Le personnel du Conseil reconnaît toutefois qu'il peut exister des   circonstances où le nouveau breveté, qui a acheté les droits de   commercialisation d'un DIN donné a accès à l'information sur les ventes   et la valeur de ventes du premier breveté pour le DIN dont il a acquis   les droits de commercialisation.
Dans le cas où le nouveau breveté démontre à la satisfaction du   personnel du Conseil qu'il a eu accès à l'information sur le prix et sur   la valeur des ventes du DIN du premier breveté, le personnel du Conseil   estime approprié de permettre l'application de la même méthodologie de   rajustement du prix pour tenir compte de l'IPC que le premier breveté   aurait pu appliquer.
Par conséquent, le personnel du Conseil appliquera de cette manière   les Lignes directrices lorsque le nouveau breveté démontrera qu'il a   accès à l'information historique du prix et de la valeur des ventes du   DIN du premier breveté.
Le CEPMB a affiché sur son site Web le rapport sommaire de l'examen du prix du médicament breveté Erbitux1.
La première vente au Canada du médicament Erbitux date de juin 2005   en vertu du Programme spécial d'accès de Santé Canada. L'Erbitux a   obtenu son Avis de conformité le 9 septembre 2005. Le prix du médicament   Erbitux est assujetti à l'examen du prix du CEPMB jusqu'à l'échéance du   brevet.
Vous trouverez de plus amples renseignements sur le médicament breveté Erbitux sur notre site Web sous la rubrique « Mandat de réglementation, Médicaments brevetés, Rapports sur les nouveaux médicaments brevetés pour usage humain, Erbitux ».
  - Administré en   association avec l'irinotécane, l'Erbitux est indiqué pour le traitement   du carcinome colorectal métastatique exprimant l'EGFR chez les patients   réfractaires à d'autres schémas thérapeutiques à base d'irinotécane. 
 
En vertu de la Loi sur les brevets,   les « titulaires d'un brevet lié à un médicament » sont assujettis à la   compétence du CEPMB en matière d'examen du prix des médicaments. Plus   précisément, l'alinéa 79(2) de la Loi sur les brevets définit comme suit une « invention liée à un médicament » :
« (…) une invention est liée à un médicament si elle est destinée à   des médicaments ou à la préparation ou la production de médicaments, ou   susceptible d'être utilisée à de telles fins.»
Selon l'alinéa 1 du Préambule du Compendium des Lignes directrices,   politiques et procédures et des articles 80 à 101 de la Loi, une   invention est liée à un médicament lorsqu'elle est destinée à un   médicament, à sa préparation ou à sa production ou qu'elle est   susceptible d'être utilisée à de telles fins. La section 1 du préambule   du Compendium des Lignes directrices, politiques et procédures définit   comme suit le mot « médicament » :
1.5 Un médicament désigne toute substance ou mélange de substances   fabriqué par quelque moyen biologique, chimique ou autre et qui est   appliqué ou administré in vivo pour faciliter le diagnostic, le   traitement, l'atténuation ou la prévention d'une maladie, de symptômes,   de troubles ou d'états physiques anormaux ou, encore, qui modifie les   fonctions organiques chez les humains ou chez les animaux, sans égard   pour son mode d'administration.
1.6 Pour plus de certitude, cette définition comprend les vaccins,   les préparations topiques, les anesthésiques et les produits de   diagnostic utilisés in vivo, sans égard pour le mode   d'administration (par ex. transdermique, gélule, injection, inhalation,   etc.). Cette définition exclut les appareils médicaux, les produits   diagnostiques in vitro et les désinfectants qui ne sont pas utilisés in vivo.
On peut également lire dans le préambule du Compendium que, « aux   fins de la détermination de sa compétence, le CEPMB considère comme un   brevet tout brevet d'invention canadien associé à un médicament. Sans   être limitative, cette définition inclut les brevets accordés pour une   substance active ainsi que les brevets des catégories suivantes :
  - Brevet de produit
 
  - Brevet portant sur un procédé de fabrication
 
  - Brevet portant sur une forme posologique ou sur un mode   d'administration faisant partie intégrante de l'administration du   médicament
 
  - Brevet portant sur des indications
 
  - Brevet pouvant être utilisé, qu'il le soit ou non. »
 
Dans ICN Pharmaceuticals Inc. c. Canada (Personnel du Conseil d'examen du prix des médicaments brevetés)   (C.A.) (1997) 1 C. F. 32, la Cour d'appel fédérale analyse quand un   brevet est ou non lié à un médicament. Dans son jugement, la Cour   d'appel fédérale a établi que les trois conditions préalables suivantes   doivent être remplies pour que le CEPMB ait compétence sur le prix d'un   médicament :
  - Le breveté doit être le titulaire du brevet concernant l'invention
 
  - l'invention doit être liée au médicament :
    
      - Le produit pharmaceutique résultant de l'invention doit correspondre   à la définition d'un « médicament » - interprétée dans son sens large
 
      - Il doit exister un lien rationnel entre l'invention décrite dans le brevet et le médicament
        
          - Le lien exigé n'exige aucune interprétation 
 
          - Le lien peut être ténu
 
        
       
      - L'invention doit servir ou pouvoir servir au médicament, à sa préparation ou à sa production
 
      - l'invention décrite dans le brevet ne doit pas obligatoirement être   utilisée pour le médicament, pour sa préparation ou pour sa production 
 
    
   
  - le breveté vend le médicament au Canada.
 
L'application de la deuxième condition, et plus particulièrement de   ses sous-conditions (b) et (c), pose souvent des problèmes   d'interprétation.
Dans ICN, la Cour a rejeté les arguments cherchant à limiter   ou à restreindre la compétence du Conseil. Elle a conclu que, dans leur   sens large, les alinéas 79(2) et 83(1) de la Loi sur les brevets (l'alinéa 83(1) porte sur l'ordonnance que le Conseil peut rendre   lorsqu'il arrive à la conclusion que le « titulaire du brevet d'une   invention liée à un médicament » vend son médicament au Canada à un prix   excessif) témoignent de l'intention du législateur de permettre que le   lien requis soit prouvé sans qu'il soit nécessaire d'interpréter le   brevet et le médicament. Le législateur a également prévu que le lien   pouvait être ténu. La Cour d'appel fédérale a expliqué en ces termes les   raisons pour lesquelles ce seuil est si bas :
  « … aux fins du paragraphe 83(1) de la Loi, ce n'est que l'existence   d'un brevet lié qui est en cause et non l'effet possible ou réel de   celui-ci sur la capacité de concurrents éventuels d'accéder à un marché   ou, en fait, la capacité du titulaire de brevet d'exercer une puissance   commerciale… la phrase «... une invention liée à un médicament... »   (Emphase ajoutée), et en particulier le terme « liée », font ressortir   la volonté du législateur que le lien entre le brevet et le médicament   revête un caractère général. Par exemple, il n'est pas nécessaire que le   brevet serve effectivement à la production du médicament. Le paragraphe   83(1) ne saurait raisonnablement être interprété en ce sens. En outre,   le Conseil a compétence à l'égard non seulement des brevets qui   renferment une revendication de produit (une revendication du médicament   en soi), mais également de ceux qui renferment une revendication de «   procédé » et d'« utilisation ». Le droit applicable aurait pu être   différent si le législateur avait employé les mots « une invention en   vue d'un médicament... ». L'interprétation extensive du mot « liée » se   justifie en outre par le libellé du paragraphe 79(2) qui élargit la   notion de brevet lié à un médicament. »1
  « Rien n'indique que cette disposition [paragraphe 79(2) ] doive être   interprétée restrictivement… Il ne doit y avoir qu'un lien, aussi ténu   soit-il, entre l'invention brevetée et le médicament vendu au Canada   pour que le critère soit respecté. La raison d'ordre législatif en est   simple. Exiger un lien plus étroit offrirait aux sociétés   pharmaceutiques une ouverture à se soustraire à la compétence du Conseil   et compromettrait le pouvoir de ce dernier de protéger les   consommateurs canadiens contre l'établissement de prix excessifs. »2
  « … les termes généraux employés aux paragraphes 83(1) et 79(2) de la   Loi traduisent clairement l'intention du législateur de faire en sorte   que l'existence du lien requis puisse être prouvée sans qu'il soit   nécessaire d'interpréter le brevet. À l'appui de cette thèse,   mentionnons que le mandat légal du Conseil n'a pour objet que   l'établissement du prix des médicaments brevetés. Les membres du Conseil   n'ont ni l'expérience ni l'expertise voulues pour se livrer à   l'interprétation de brevets. De plus, l'argument d'ICN ne tient pas   compte du fait que l'interprétation d'un brevet ou d'une revendication   est une question de droit qui doit être tranchée par la Cour. Il ne   serait tout simplement pas réaliste de s'attendre à ce que le Conseil   retienne les services de témoins experts afin d'évaluer la preuve   offerte par des parties comme ICN, puis évalue lui-même la preuve   d'expert divergente. Comme il incombe au Conseil de mener à bien la   poursuite (par l'entremise de son personnel) et de rendre une décision   dans chacun des cas, par opposition à un rôle neutre d'arbitre vis-à-vis   de la preuve présentée par les deux parties en présence, le critère du   lien logique proposé par ICN (fondé sur l'interprétation des brevets)   est irréaliste… »3
Pour établir le lien requis ou logique entre l'invention décrite dans   un brevet et un médicament, il faut en premier lieu lire en totalité le   brevet en portant une attention particulière aux revendications pour   déterminer l'invention décrite dans le brevet. Considérant le fait qu'il   peut être « ténu », le lien entre le médicament et l'invention décrite   dans le brevet est facilement établi. Par exemple, dans de nombreux cas,   le brevet décrit l'invention en faisant référence à l'ingrédient actif   du médicament. Cet ingrédient actif constitue le lien logique entre le   médicament et l'invention décrite dans le document du brevet et ce, même   si tous les éléments de l'invention ne se retrouvent pas dans le   médicament existant. Dans le jugement ICN, la Cour d'appel fédérale a   noté que la formulation chimique d'un ingrédient actif contenu dans un   médicament, le nom générique de cet ingrédient et le nom commercial ou   de marque du médicament contenant cet ingrédient sont plus souvent   qu'autrement synonymes et interchangeables et qu'ils peuvent tous servir   à établir le lien logique entre le médicament et l'invention décrite   dans le brevet :
  « Le brevet '756, qui a expiré le 28 septembre 1993, décrit plusieurs   procédés chimiques permettant de produire une substance dont la formule   chimique est 1-8-D-ribofuranosyl-1,2,4- triazole-3-carboxamide. Il   indique également que cette formule correspond au nucléoside privilégié   de l'invention en cause. Le brevet '264 décrit une méthode permettant la   synthèse enzymatique de la même formule et renvoie explicitement au   brevet '756. Cependant, ni l'un ni l'autre des brevets n'emploient le   mot «ribavirine ». Toutefois, le brevet '265 fait état de plusieurs   utilisations de la même formule chimique, qu'il appelle «ribavirine   (appellation non exclusive adoptée par le United States Adopted Names   Council) » (voir le dossier d'appel, vol. 1, à la p. 81). Examinons   maintenant l'avis de conformité et la monographie de produit. Les deux   mentionnent le Virazole comme la marque déposée pour la ribavirine. De   toute évidence, il n'est pas difficile d'établir un lien entre les deux   brevets et le médicament vendu au Canada. À toutes fins utiles, la   formule chimique décrite dans les brevets et les noms ribavirine et   Virazole sont synonymes et interchangeables. »4
Après avoir établi l'existence d'un lien logique entre le médicament   et l'invention décrite dans le brevet, le CEPMB doit vérifier si   l'invention décrite dans le brevet est destinée à un médicament, à sa préparation ou à sa production ou si elle est susceptible d'être utilisée à de telles fins (Emphase ajoutée). Aucune importance ne doit être accordée au fait que le brevet soit ou non utilisé pour le médicament (Emphase ajoutée).
Dans ICN, la Cour d'appel fédérale a, concernant le brevet '264,   décrit une méthode de production de la ribavirine, l'ingrédient actif du   médicament breveté Virazole. Même si l'invention décrite dans le brevet   '264 ne pouvait produire l'ingrédient ribavirine en quantité suffisante   pour une application pharmaceutique, il n'en demeure pas moins que   l'invention « visait » à produire de la ribavirine et, de ce fait, le   brevet '264 est lié au médicament Virazole. La Cour a notamment   mentionné :
  « De prime abord, le brevet '264 n'indique pas qu'il est destiné à   servir uniquement de procédé de recherche et de développement ou qu'il   est seulement susceptible de permettre la production d'infimes quantités   de ribavirine. 
  De prime abord, le brevet '264 décrit un procédé enzymatique qui est   «destiné» à la production de ribavirine. Suivant le paragraphe 79(2), il   n'est pas nécessaire qu'un brevet soit « apte » à être utilisé pour la   production de cette substance chimique, pourvu qu'il s'agisse du   résultat recherché. »5
Même si l'invention décrite dans le document du brevet n'est pas   utilisée ou n'a pas été conçue pour la préparation ou pour la production   du médicament, il n'en demeure pas moins qu'elle est susceptible de l'être (Emphase ajoutée). Dans l'affaire ICN, la Cour fédérale a noté que dans le contexte de la Loi sur les brevets l'expression « susceptible de l'être » ne doit pas être interprétée   dans un sens s'apparentant aux expressions « susceptible d'être mis en   marché» ou « raisonnablement praticable »6. De même, dans le cas plus récent de Hoechst Marion Roussel Canada Inc. c. Canada (Ministre de la Justice)   [2005] C.F. No 1928 (Division de première instance) (« Hoechst »), où   la Cour fédérale a appliqué les trois conditions mentionnées dans le   jugement ICN, la Cour a rejeté l'argument du breveté selon   lequel le brevet, en l'occurrence un système d'administration de   nicotine au moyen d'un timbre transdermique, n'était pas lié au   médicament Nicoderm étant donné que la structure du système   d'administration de la nicotine, laquelle était protégée par le brevet,   n'était pas utilisée pour le médicament Nicoderm. La Cour a affirmé :
  « …Dans ICN précité, le Conseil et le juge de première instance ont   tous deux conclu que la questions de savoir si le breveté utilisait le   brevet en cause n'était pas pertinente pour déterminer, sur le plan   juridique, si le brevet « est lié » à un médicament au sens de la Loi. »7
  « Il ressort clairement du brevet '689 qu'il s'agit d'un brevet   portant sur un timbre transdermique de nicotine, soit le même type de   médicament que le Nicoderm, il est destiné à être utilisé ou peut être   utilisé dans un médicament tel que le Nicoderm. »8
  « … comme le brevet '689 porte sur un timbre transdermique de   nicotine pouvant être utilisé dans le produit pharmaceutique Nicoderm,   cela constitue un lien suffisant pour conclure que le brevet '689 est   lié au Nicoderm. Il importe peu que le brevet '689 soit effectivement   utilisé relativement au médicament Nicoderm. »9
Ceci dit, les brevetés devraient savoir que tout brevet lié à des   formules modifiées de libération d'un médicament peut également être lié   à des formules régulières du même médicament. Les brevetés devraient   donc s'abstenir de prendre unilatéralement des décisions à savoir si un   brevet est ou non lié à leur médicament. Plutôt que de taire l'existence   d'un brevet qu'ils considèrent non lié à leur médicament, les brevetés   auraient avantage à consulter le CEPMB concernant toute décision prise à   cet égard et concernant également les motifs de cette décision. Sur ce   point, la Cour d'appel fédérale a, dans son jugement concernant ICN, rappelé qu'il est important que l'industrie pharmaceutique respecte ses obligations en matière de rapport que lui imputent la Loi sur les brevets et son règlement d'application. Elle a mis en garde les brevetés que   toute décision unilatérale de ne révéler l'existence d'un brevet sur la   base que le breveté estime que le brevet n'est pas lié à son médicament   risque de miner sa crédibilité et celle de ses témoins devant le Conseil   en plus d'empêcher le Conseil de s'acquitter du mandat dont l'investit   la Loi.10
  - ICN Pharmaceuticals   Inc. c. Canada (Personnel du Conseil d'examen du prix des médicaments   brevetés) (C.A.) (1997) 1 C.F. 32 (ICN), par. 57
 
  - ICN, par. 60
 
  - ICN, par. 61
 
  - ICN, par. 67
 
  - ICN, par. 63
 
  - [1996] C.F. No 206 (Division de première instance), par. 23
 
  - Hoechst Marion Roussel   Canada Inc. c. Canada (Ministre de la Justice) [2005] C.F. no 1928   (Division de première instance) (« Hoechst»), par. 118
 
  - Hoechst, par. 119
 
  - Hoechst, par. 120
 
  - ICN, par. 78
 
Annoncée dans La Nouvelle d'avril dernier, la consultation sur les Lignes directrices du Conseil   sur les prix excessifs (Lignes directrices) porte sur des points clés de   l'examen des prix de lancement des médicaments brevetés, à savoir le   classement des nouveaux médicaments, les tests appliqués aux prix de   lancement des nouveaux médicaments ainsi que l'application dans le   processus d'examen du prix de la clause de la Loi sur les brevets concernant « un marché canadien ». Le coup d'envoi de cette   consultation a été donné le 23 mai avec la publication d'un guide de   discussion expliquant ces sujets. Le guide de discussion a été distribué   à des intervenants. Il est également affiché sur notre site Web. Le   CEPMB sollicite les commentaires écrits des intervenants qui doivent lui   être transmis au plus tard le 25 août 2006.
La prochaine étape de la consultation prendra la forme de rencontres   qui seront organisées aux quatre coins du Canada ainsi que d'une   rencontre en novembre réunissant des intervenants clés. Les rencontres   auront lieu à Edmonton, à Toronto, à Montréal, à Halifax et à Ottawa et   leur objectif sera de mieux renseigner les intervenants sur les   problèmes que posent les Lignes directrices dans leur forme actuelle et   d'explorer avec eux les changements imminents. Une dernière rencontre   sera organisée au printemps 2007 pour discuter des changements possibles   aux Lignes directrices.
Le   Comité directeur du SNIUMP s'est réuni à Ottawa les 22 et 23 juin   derniers. Le Comité se réunit deux fois par année pour passer en revue   les projets en cours et pour discuter de nouveaux sujets de recherche et   d'autres questions. Au cours de cette réunion, Kevin Wilson, directeur   exécutif du Drug Plan & Extended Benefits Branch de Saskatchewan Health a quitté la présidence du Comité après deux mandats consécutifs de deux   ans. Le CEPMB profite de l'occasion pour remercier Kevin pour   l'excellent leadership dont il a fait preuve à la présidence du Comité.   Le Comité s'est choisi un nouveau président en la personne d'Olaf   Koester, Directeur, Drug Management Policy Unit, Healthy Living and Health Programs, Manitoba Health.
Nous avons publié le rapport Sommaire des tendances des prix des produits pharmaceutiques, 1997-1998 à 2003-2004 qui est affiché sur notre site Web. Par ailleurs, la première phase du   prochain rapport, qui portera sur la méthodologie de prévision des   dépenses du Programme, est actuellement à l'étape de l'approbation.
Les projets suivants sont actuellement en cours :
  - Sommaire des tendances des prix des produits pharmaceutiques, 1997-1998 à 2004-2005
 
  - Lignes directrices concernant l'analyse de l'incidence des prix   des médicaments sur les budgets des régimes d'assurance-médicaments
 
  - Méthodologie de prévision des dépenses de programme - Phase deux
 
  - Processus d'établissement des prix des nouveaux médicaments
 
Le 10 mai 2006, l'Institut canadien d'information sur la santé (ICIS) a rendu publique la toute dernière édition de son rapport Dépenses en santé au Canada.   Les données présentées dans cette publication annuelle, qui constitue   la référence sur la valeur des achats au prix de détail de médicaments   au Canada, sont établies à partir de la base de données sur les dépenses   nationales de santé (BDDNS) de l'ICIS. Les données de la BDDNS sont des   estimés de la consommation de produits pharmaceutiques par la   population canadienne excluant la consommation en milieu institutionnel.   Elles correspondent au prix réellement payé par les Canadiens, incluant   les marges bénéficiaires du grossiste et du détaillant, les honoraires   du pharmacien et les taxes. Ce rapport, qui donne des estimés annuels de   la valeur des médicaments achetés par les Canadiens et par les   Canadiennes entre 1985 et 2005, présente des données à jour des dépenses   nationales en santé, des dépenses provinciales et territoriales en   santé, des comparaisons internationales et des facteurs ayant une   incidence sur les dépenses en médicaments au Canada. Il contient   également une analyse des dépenses en médicaments des hôpitaux. Cette   dernière analyse a été établie à partir de la Base de données   canadiennes SIG.
Selon les estimés de l'ICIS, la valeur totale des dépenses en   médicaments au Canada, couvrant les médicaments distribués sous   ordonnance et les médicaments en vente libre, a augmenté de 10,9 % par   rapport à 2004 pour atteindre 24,8 milliards de dollars en 2005. La   valeur totale des dépenses en médicaments en 2005 représente environ six   fois et demi celle estimée en 1985 (3,8 milliards de dollars). Par   rapport à l'ensemble des dépenses en santé, la valeur des dépenses en   médicaments a augmenté, passant de 9,5 % qu'elle était en 1985 à un taux   estimé de 17,5 % pour 2005. Depuis 1997, les dépenses en médicaments   sont une fois de plus supérieures aux dépenses engagées pour la   rémunération des médecins, le deuxième poste de dépenses le plus élevé   après celui des hôpitaux.
Par rapport à l'ensemble des dépenses en médicaments, les médicaments   distribués sous ordonnance accaparent une part toujours plus grande des   dépenses, passant de 67,5 % en 1985 à environ 83,2 % en 2005. Le   secteur public devrait avoir engagé 46,0 % de ces dépenses. L'ICIS   estime que les dépenses en médicaments distribués sous ordonnance   engagées par le secteur public ont varié entre 32,3 %   (Nouveau-Brunswick) et 50,9 % (Manitoba). Ces chiffres ne couvrent pas   les dépenses en médicaments des hôpitaux, lesquelles se sont élevées à   1,5 milliard de dollars en 2003, dernière année pour laquelle des   données étaient disponibles.
En ce qui concerne le montant que chaque Canadien ou Canadienne   consacre personnellement à l'achat de médicaments, l'ICIS estime que le   Canadien moyen a consacré 698 $ en 2004 et 770 $ en 2005 à l'achat de   médicaments, ce qui représente une augmentation de 9,9 % pour 2004 et de   10,2 % pour 2005. Au niveau des provinces, les dépenses en médicaments   par personne ont varié en 2005 entre 837 $ (Ontario) et 652 $   (Colombie-Britannique).
Au titre du Système national d'information sur l'utilisation des   médicaments prescrits (SNIUMP), le CEPMB a collaboré avec l'ICIS à   l'évaluation de l'utilisation faite des médicaments par le secteur   public et des dépenses engagées. L'information publiée dans le rapport   Dépenses en médicaments au Canada constitue un complément à cette   collaboration.
En   juin 2006, l'Organisation de coopération et de développement   économiques (OCDE) a publié sa mise à jour annuelle des statistiques   relatives aux systèmes de santé des pays industrialisés. Cette mise à   jour couvre les statistiques jusqu'à l'année 2004 inclusivement.
Voici un bref aperçu des statistiques de l'OCDE sur le secteur   pharmaceutique. Il se limite aux résultats présentés pour le Canada et   pour les sept pays auxquels le CEPMB se réfère pour les comparaisons des   prix internationaux.
Le graphique 1, à la page 13, présente les dépenses en médicaments   exprimées en pourcentage de l'ensemble des dépenses en santé pour les   années 1990, 2000 et 2004.
En 2004, les dépenses en médicaments ont accaparé 17,7 % de   l'ensemble des dépenses en santé au Canada. En 2000, ce pourcentage   était de 15,2 % et de 11,4 % en 1990.
Des augmentations d'une même ampleur ont été enregistrées en   Allemagne et aux États-Unis. Fait intéressant, dans tous les autres   pays, les parts des dépenses en médicaments ont diminué entre les années   2000 et 2004.
Le graphique 1 montre également que la part des dépenses en   médicaments par rapport à l'ensemble des dépenses en santé varie   beaucoup d'un pays à un autre, allant de 10,4 % en Suisse à 21,4 % en   Italie. La part du Canada, qui est de 17,7 %, se situe près de la   moyenne.
Le graphique 2 présente les dépenses en médicaments sous forme de   pourcentage du revenu national mesuré à l'aide du PIB (Produit intérieur   brut). Par rapport à 1990, tous les pays ont en 2004 consacré une part   beaucoup plus grande de leur PIB aux dépenses en médicaments. Dans tous   les cas, le ratio dépenses en médicaments par rapport au PIB a augmenté   par rapport aux résultats de l'année 2000. La France (2,0 %), les   États-Unis (1,9 %) et l'Italie (1,8 %) ont affiché les ratios les plus   élevés. Par ailleurs, la Suède, la Suisse et le Royaume Uni ont   enregistré des ratios respectifs de 1,1 %, 1,2 % et 1,3 %. Le ratio du   Canada, qui est de 1,8 %, se maintient dans la fourchette des valeurs   rapportées pour les autres pays.
Les critiques de la politique pharmaceutique du Canada accusent   souvent notre pays de « profiter indûment » de la R-D effectuée ailleurs   dans le monde, et plus particulièrement aux États-Unis. Les résultats   présentés dans le graphique 2 montrent que telle accusation n'est pas   justifiée. Proportionnellement, la population canadienne consacre à   l'achat de médicaments un pourcentage presque aussi grand de son PIB que   la population des États-Unis.
Le graphique 3 établit que le Canada continue de payer sa juste part.   Il présente pour les années 1990, 2000 et 2004 les dépenses en   médicament par personne. En 2004, seuls les résidents des États-Unis et   de la France ont dépensé davantage par personne pour les médicaments que   les résidents du Canada. Les dépenses en médicaments par personne   étaient moins élevées dans tous les autres pays et ce, dans une mesure   considérable en Suède, au Royaume Uni et en Suisse.
En   date du 30 juin 2006, 33 nouveaux DIN pour usage humain (représentant   18 médicaments) ont fait l'objet d'un rapport au CEPMB pour l'exercice   2006. De ce nombre, 10 DIN (représentant 7 médicaments) étaient de   nouvelles substances actives.
Le tableau qui suit présente les nouvelles substances actives ayant   fait l'objet d'un rapport au CEPMB entre janvier et juin 2006.
En date du 30 juin 2006
  
    
      | Nom de marque | 
      Nom générique | 
      Breveté | 
    
    
      | Faslodex (seringue de 50 mg) | 
      fulvestrant | 
      AstraZeneca Canada Inc. | 
    
    
      | Sativex 27/25 (52 mg/ml) | 
      delta-9-téthydrocannabinol/cannabidiol | 
      Bayer Inc. | 
    
    
      | Thalomid (gélule de 50 mg) | 
      thalidomide | 
      Celegene Corporation | 
    
    
      | Enablex (comprimés de 7,5 mg et de15 mg) | 
      darifénacine | 
      Novartis Pharma Canada Inc. | 
    
    
      | Levemir Penfill (100 unités/ml) | 
      detemir d'insuline | 
      Novo Nordisk Canada Inc. | 
    
    
      | Macugen (fiole de 0,3 mg) | 
      pégaptanib sodique | 
      Pfizer Canada Inc. | 
    
    
      | Somavert (fioles de 10 mg, de 15 mg et de 20 mg) | 
      pegvisomant | 
      Pfizer Canada Inc. | 
    
  
Nom de marque : Tarceva
Nom générique : erlotinib
DIN:
  02269023 150 mg/comprimé
    02269015 100 mg/ comprimé
Breveté : Hoffmann-La Roche Canada Limitée
Indication - selon la monographie du médicament :
  Le Tarceva est indiqué dans le traitement des formes localement   avancées ou métastatiques du cancer brochitique non à petites cellules   (CBNPC) après échec d'au moins une chimiothérapie et dont le statut du   R-EGF est positif ou inconnu.
Date d'attribution du premier brevet lié au médicament : 17 février 2004
Date de l'Avis de conformité :7 juillet 2005
Date de la première vente :
  19 juillet 2005 (comprimé de 150 mg)
    20 juillet 2005 (comprimé de 100 mg)
Classification ATC :
L01XX34
  Agents antinéoplasiques et immunomodulateurs, Agents antinéoplasiques, Autres agents antinéoplasiques
Application des Lignes directrices
Sommaire
Le prix de lancement du comprimé de 150 mg du médicament breveté   Tarceva a été jugé conforme aux Lignes directrices du CEPMB. En effet,   le coût d'une thérapie utilisant le Tarceva n'est pas supérieur aux   coûts des thérapies utilisant les médicaments utilisés pour la   comparaison selon la catégorie thérapeutique. Le prix pratiqué au Canada   du comprimé de 150 mg du médicament Tarceva n'est pas non plus   supérieur aux prix pratiqués dans les pays de comparaison où le   médicament était vendu en date de son lancement sur le marché canadien.
Le prix de lancement du comprimé de 100 mg du médicament Tarceva a   été lui aussi été jugé conforme aux Lignes directrices, la relation du   prix de ce comprimé ayant été jugé raisonnable par rapport au prix du   comprimé de 150 mg du même médicament. Par ailleurs, le prix du comprimé   de 100 mg du médicament Tarceva n'est pas supérieur aux prix pratiqués   dans les pays de comparaison où le comprimé de 100 mg de Tarceva était   vendu en date de son lancement sur le marché canadien.
Examen scientifique
Le Groupe consultatif sur les médicaments pour usage humain (GCMUH) a   recommandé de classer le médicament Tarceva dans la troisième catégorie   des nouveaux médicaments (à savoir les médicaments offrant à tout le   plus un avantage moyen par rapport aux médicaments utilisés pour la   comparaison selon la catégorie thérapeutique). Aux termes de la   comparaison selon la catégorie thérapeutique, le prix d'un médicament de   la troisième catégorie ne peut être supérieur au prix le plus élevé des   médicaments utilisés pour traiter la même maladie ou condition. Les   médicaments de comparaison sont généralement choisis parmi les   médicaments existants utilisés pour traiter la même indication et   appartenant au même niveau de la Classification Anatomique Thérapeutique   Chimique (ATC) que le médicament sous examen, soit dans le présent cas   le 4e niveau. Vous trouverez dans le Compendium des Lignes directrices, politiques et procédures de plus amples renseignements sur les Lignes directrices du Conseil et   sur les politiques relatives à la comparaison selon la catégorie   thérapeutique.
Pour la comparaison selon la classification thérapeutique, le GCMUH a   recommandé comme médicaments de comparaison le Taxotere (docetaxel),   l'Alimta (pemetrexed) et leTaxol (paclitaxel). Selon les résultats des   études cliniques et des lignes directrices disponibles, ces agents ont   des taux d'efficacité démontrée pour le traitement en deuxième ligne   d'un cancer du poumon avancé après l'échec d'une thérapie de première   ligne à base de platine. Selon les Lignes directrices, la posologie   recommandée pour la comparaison ne doit pas être supérieure à la   posologie maximale habituellement recommandée. Les posologies   recommandées pour le médicament Tarceva et pour les médicaments utilisés   pour la comparaison thérapeutique sont celles spécifiées dans les   monographies, dans l'information sur les essais cliniques comparatifs et   dans les Lignes directrices pertinentes. Le comprimé de 100 mg de   Tarceva étant un ajustement du titrage d'une dose, la comparaison selon   la catégorie thérapeutique n'a pu être faite faute de médicaments de   comparaison cliniquement équivalents. Le GCMUH a donc recommandé de   comparer le prix d'un mg d'un comprimé de 100 mg de Tarceva au prix d'un   mg du comprimé de 150 mg.
Examen du prix
Aux termes des Lignes directrices, le prix de lancement d'un nouveau   médicament de la catégorie 3 est considéré excessif s'il est supérieur   aux prix de tous les médicaments utilisés dans la comparaison selon la   catégorie thérapeutique ou, encore, s'il est supérieur aux prix de vente   du même médicament dans les sept pays de comparaison nommés dans le   Règlement. Le prix du comprimé de 150 mg du médicament breveté Tarceva a   été jugé conforme aux Lignes directrices étant donné que le coût d'une   thérapie à l'aide de ce médicament ne dépasse pas les coûts des   thérapies utilisant les médicaments utilisés pour la comparaison selon   la catégorie thérapeutique. Le prix du comprimé de 100 mg de Tarceva,   qui est de 53.3333 $1,   a également été jugé conforme aux Lignes directrices étant donné que   son prix au milligramme n'est pas supérieur au prix au milligramme du   comprimé de 150 mg du même médicament.
Période de lancement (Juillet à décembre 2005)
  
    
      | Médicament | 
      Concentration | 
      Régime posologique | 
      Coût/traitement | 
    
    
      | Tarceva (erlotinib) | 
      150 mg/comprimé | 
      150 mg/jour PO | 
      1 680,0000 $1 | 
    
    
      | Taxotere (docetaxel) | 
      80 mg/fiole +20 mg/fiole | 
      100 mg/m2 aux trois semaines | 
      1 804,2525 $2 | 
    
    
      | Alimta (pemetrexed) | 
      500 mg/fiole | 
      500 mg/m2 aux trois semaines | 
      3 617,0000 $2 | 
    
    
      | Taxol (paclitaxel) | 
      6 mg/ml | 
      175 mg/m2 aux trois semaines | 
      904,3415 $2 | 
    
  
  - Association québécoise des pharmaciens propriétaires (AQPP), Octobre 2005
 
  - IMS, Décembre 2005
 
En 2005, les comprimés de 150 mg et de 100 mg de Tarceva étaient   vendus dans deux des sept pays de comparaison nommés dans le Règlement, à   savoir en Suisse et aux États-Unis. Conformément aux Lignes   directrices, les prix des comprimés de Tarceva au Canada se situaient   dans la fourchette des prix pratiqués dans les deux pays de comparaison.   De fait, les prix du médicament Tarceva pratiqués au Canada étaient   moins élevés que les prix pratiqués dans les deux pays de comparaison et   inférieurs à la médiane des prix internationaux.
Les médicaments de comparaison et les posologies recommandés dans les   rapports sommaires sont ceux retenus par le personnel du Conseil et par   le GCMUH dans l'exercice du mandat de réglementation du CEPMB qui est   de vérifier les prix au Canada des médicaments brevetés pour qu'ils ne   soient pas excessifs. La publication des rapports sommaires fait suite à   l'engagement pris par le CEPMB de donner encore plus de transparence à   son processus d'examen du prix des médicaments.
        L'information présentée dans les rapports sommaires du CEPMB ne doit   pas être utilisée à d'autres fins que celle mentionnée et ne doit pas   non plus être considérée comme une acceptation, une recommandation ou   une approbation de tout médicament. Elle ne peut non plus remplacer les   conseils d'un professionnel de la santé qualifié.
 
À sa réunion du 17-18 mai, le Conseil
a approuvé :
  - Le rapport annuel 2005 du CEPMB et son plan de communication
 
  - Le premier rapport trimestriel sur les prix des médicaments non   brevetés distribués sous ordonnance : Tendances des prix pratiqués au   Canada et dans les pays de comparaison
 
  - Révisions apportées aux modifications proposées au Règlement sur les médicaments brevetés, 1994
 
  - Guide de discussion pour les consultations sur les Lignes directrices du Conseil sur les prix excessifs
 
a entendu des breffages sur les sujets suivants :
  - mandat et activités du Comité consultatif canadien d'expertise sur   les médicaments. Ce breffage a été donné par le président du Comité, M.   Andreas Laupacis.
 
  - activités courantes du CEPMB :
    
      - Stratégie nationale sur les produits pharmaceutiques
 
      - SNIUMP
 
    
   
Pour   commander des publications ou pour faire inscrire votre nom sur notre   liste d'envoi par courriel ou par la poste, veuillez communiquer avec   Elaine McGillivray (Elaine@pmprb-cepmb.gc.ca). Pour de plus amples renseignements sur notre site Web, communiquez avec notre agente de communications à l'adresse pmprb@pmprb-cepmb.gc.ca. 
L'agenda est affiché sur notre site Web sous la rubrique « Consultations; Événements ».
  - 8-10 août 
    Audience – Adderall XR
    
   
  - 21 août 
    Téléconférence du GCMUH
    
   
  - 25 août 25
    Date limite de réception des réponses aux questions posées dans le   Guide de discussion sur les Lignes directrices du Conseil sur les prix   excessifs
    
   
  - 15 septembre
    Conférence préparatoire - Concerta
    
   
  - 20 septembre
    Conférence préparatoire - Copaxone
    
   
  - 27 septembre
    Réunion du Conseil
    
   
  - 28-29 septembre
    Audience - Risperdal Consta
    
   
  - 14 octobre
    National Oncology Pharmacy Symposium - Dollars and Sense of Quality Cancer Care, Montréal
    
   
  - 16-19 octobre
    Audience - Airomir
    
   
  - 20 november 
    Téléconférence du GCMUH
    
   
  - 27-29 novembre
    Audience - Risperdal Consta
    
   
  - 2006 Consultations du Conseil sur ses Lignes directrices sur les prix excessifs
    2 novembre: Edmonton
    2 novembre 8: Montréal
    2 novembre 16: Toronto
    2 novembre 28: Halifax
    2 novembre 30: Ottawa
    
   
  - 6-8 décembre
    Audience - Concerta
    
   
  - 13-14 décembre
    Réunion du Conseil, Ottawa